A découvrir :
Jura pittoresque.
Clocher Comtois.
Sites remarquables :
Salines de Salins-les-Bains, reculées de Beaume-les-Messieurs et des Planches près d'Arbois cirque du fer à cheval, cascades du Hérisson, grotte des Moidons, gorges et perte de l'Ain, traversée ferroviaire du Jura avec la ligne des Hirondelles.
Loisirs nautiques :
Thermes de Salins-les-Bains, plages aménagées du domaine de Chalain et de Doucier.
Loisirs : Casino de Salins-les-Bains.
Découvertes : fruitière de Vers-en-montage, la maison du Comté Poligny, la route des vins du Jura, les grandes traversées du Jura pédestres, VTT ou à cheval, la maison de la vache qui rit à Lons-le-Saulnier, les sites archéologiques.
Insolite: sur les traces du Tacot Andelot-Salins, randonnée pédestre pour parcourir la ligne arrêtée depuis 1950, les traces restent encore visibles, à découvrir.
Salines de Salins-les-Bains, reculées de Beaume-les-Messieurs et des Planches près d'Arbois cirque du fer à cheval, cascades du Hérisson, grotte des Moidons, gorges et perte de l'Ain, traversée ferroviaire du Jura avec la ligne des Hirondelles.
Loisirs nautiques :
Thermes de Salins-les-Bains, plages aménagées du domaine de Chalain et de Doucier.
Loisirs : Casino de Salins-les-Bains.
Découvertes : fruitière de Vers-en-montage, la maison du Comté Poligny, la route des vins du Jura, les grandes traversées du Jura pédestres, VTT ou à cheval, la maison de la vache qui rit à Lons-le-Saulnier, les sites archéologiques.
Insolite: sur les traces du Tacot Andelot-Salins, randonnée pédestre pour parcourir la ligne arrêtée depuis 1950, les traces restent encore visibles, à découvrir.
Les cascades du Hérisson.
Le Saut Girard.
La randonnée la plus courue et la plus connue du Jura.
35 cascades.
Durée : 4 à 5 heures aller et retour.
Difficultés : randonnée balisée agréable, beaucoup de secteurs aménagés, circuit très impressionnant après de fortes précipitations, aussi toutes les photos ici ont été réalisées dans ce cas.
Dénivelé : 230 m pour un périple de 7 à 8 kms aller et retour .
Départ : soit du parking payant à Ménétrux-en-joux, soit des parkings au hameau de la fromagerie où est implanté : la Boissellerie du Hérisson vaste magasin de produits, articles, jouets tous réalisés en bois dont des made in Jura; de multiples lieux de restaurations avec un parcours botanique.
La première cascade en partant du hameau de la Fromagerie est le Saut Girard, chute de 35 m, du nom du premier prieur de la Chartreuse de Notre-Dame de Bonlieu qui désespéré par ses moines et ses sujets, se serait jeté du haut de la cascade.
La légende ne dit pas la ou les raisons de son désespoir.
Ici on retrouve la plus ancienne trace d'exploitation hydraulique de la vallée du Hérisson qui en passant n'est pas un petit insectivore bardé de longs piquants mais bien le nom d'une rivière qui prend sa source au lac de Bonlieu et rejoint l'Ain 20 kms plus loin.
Cette exploitation était gérée par le prieuré Clunisien d'Ilay et l'abbaye cistercienne de Balerne en 1329 puis ensuite par les chartreux de Bonlieu.
Le Jura ne fait pas l’exception, les ordres religieux possédaient beaucoup de terres, à coté des seigneuries ceux-ci n'étaient pas des enfants de coeur mais des enfants du bon-Dieu.
A cet endroit, un moulin à blé est attesté dans un premier temps géré par les villageois du Frasnois, village situé entre les lacs d'Ilay et de Narlay, puis en 1489 Pierre et Claude Besson la soeur de Jean Patouillard quittent la forge ferrière au saut de la Boille situé plus bas à 2 kms sur le Hérisson qui vient de brûler par l'orage.
Le site du Saut Girard offre diverses perspectives, il est desenclavé, la chute d'eau est enjambée par un pont à péage sur lequel passait la route de Salins à Genève dont les foires au XVe siècle étaient prospères, sur ce site les cisterciens de Balerne possédaient un droit d'eau non concédé, les petits malins, ainsi ils étaient à l'abri d'éventuelles prétentions du seigneur de l'Aigle et des chartreux de Bonlieu.
En 1592 le patrimoine des Besson sur ce site était : une maison, une grange, une forge à battre le fer, deux curtils et un pré, tout ceci pour un cens de 3 francs.
Suite à la guerre de conquête de la Franche Comté par la France le petit village du Saut Girard tomba en ruine.
En 1690 le prieur de Bonlieu reconstruisit les installations. D'un coté les forges sont exploitées par les moines et la clouterie par la famille Epailly.
Vendu en bien national après la Révolution, le martinet des chartreux fonctionna jusqu'en 1844 et en 1911 un particulier en fera une élégante demeure raffinée.
35 cascades.
Durée : 4 à 5 heures aller et retour.
Difficultés : randonnée balisée agréable, beaucoup de secteurs aménagés, circuit très impressionnant après de fortes précipitations, aussi toutes les photos ici ont été réalisées dans ce cas.
Dénivelé : 230 m pour un périple de 7 à 8 kms aller et retour .
Départ : soit du parking payant à Ménétrux-en-joux, soit des parkings au hameau de la fromagerie où est implanté : la Boissellerie du Hérisson vaste magasin de produits, articles, jouets tous réalisés en bois dont des made in Jura; de multiples lieux de restaurations avec un parcours botanique.
La première cascade en partant du hameau de la Fromagerie est le Saut Girard, chute de 35 m, du nom du premier prieur de la Chartreuse de Notre-Dame de Bonlieu qui désespéré par ses moines et ses sujets, se serait jeté du haut de la cascade.
La légende ne dit pas la ou les raisons de son désespoir.
Ici on retrouve la plus ancienne trace d'exploitation hydraulique de la vallée du Hérisson qui en passant n'est pas un petit insectivore bardé de longs piquants mais bien le nom d'une rivière qui prend sa source au lac de Bonlieu et rejoint l'Ain 20 kms plus loin.
Cette exploitation était gérée par le prieuré Clunisien d'Ilay et l'abbaye cistercienne de Balerne en 1329 puis ensuite par les chartreux de Bonlieu.
Le Jura ne fait pas l’exception, les ordres religieux possédaient beaucoup de terres, à coté des seigneuries ceux-ci n'étaient pas des enfants de coeur mais des enfants du bon-Dieu.
A cet endroit, un moulin à blé est attesté dans un premier temps géré par les villageois du Frasnois, village situé entre les lacs d'Ilay et de Narlay, puis en 1489 Pierre et Claude Besson la soeur de Jean Patouillard quittent la forge ferrière au saut de la Boille situé plus bas à 2 kms sur le Hérisson qui vient de brûler par l'orage.
Le site du Saut Girard offre diverses perspectives, il est desenclavé, la chute d'eau est enjambée par un pont à péage sur lequel passait la route de Salins à Genève dont les foires au XVe siècle étaient prospères, sur ce site les cisterciens de Balerne possédaient un droit d'eau non concédé, les petits malins, ainsi ils étaient à l'abri d'éventuelles prétentions du seigneur de l'Aigle et des chartreux de Bonlieu.
En 1592 le patrimoine des Besson sur ce site était : une maison, une grange, une forge à battre le fer, deux curtils et un pré, tout ceci pour un cens de 3 francs.
Suite à la guerre de conquête de la Franche Comté par la France le petit village du Saut Girard tomba en ruine.
En 1690 le prieur de Bonlieu reconstruisit les installations. D'un coté les forges sont exploitées par les moines et la clouterie par la famille Epailly.
Vendu en bien national après la Révolution, le martinet des chartreux fonctionna jusqu'en 1844 et en 1911 un particulier en fera une élégante demeure raffinée.
Site de clouterie du Saut Girard
Site de la clouterie du Saut Girard.
Au XVIII ème siècle l'activité artisanale de la clouterie se développa avec la famille Epailly .
L'ensemble est constitué d'une cluse, d'une retenue d'eau artificielle en pierres en amont de la chute d'eau alimentant un canal d'arrivée d'eau jusqu'à l'usine.
Particularité : les rentes dues aux chartreux de Bonlieu étaient payées en clous et en fromages.
Cette activité artisanale va durée jusqu'en 1911, incroyable, année du décès du dernier cloutier Elie Epailly.
Le nombre de cloutiers, au début du XIXe siècle était très conséquent, on en a recensé plus de 1 000 dans la région de Morez.
La clouterie n'est pas une fin en soi, elle a été qu'un moyen de maintenir sur sa terre les petits propriétaire foncier indépendant, l'investissement dans l'installation d'une clouterie à froid est modeste, toute la famille y travaille, ce n'est qu'à la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle que la clouterie à chaud par tréfilage menace l'équilibre social des cloutiers à la forge dans le Jura.
En effet, déjà cette révolution industrielle arrive de Lorraine et d'Alsace, le baron Philippe-frederic de Dietrich commissaire du Roi à la visite des mines, des bouches à feu et des forets du royaume dans ses descriptions de 1748-1793 lors de sa seconde visite de la haute et basse Alsace que les forges de Grandvillars, Morvillars (tréfileries produisant 30 000, 92 000 livres de fil de fer/an), remarque à qui de droit que celles-ci perfectionnent par différents moyens de laminage, l’optimisation de la fabrication du fil de fer.
L'ensemble est constitué d'une cluse, d'une retenue d'eau artificielle en pierres en amont de la chute d'eau alimentant un canal d'arrivée d'eau jusqu'à l'usine.
Particularité : les rentes dues aux chartreux de Bonlieu étaient payées en clous et en fromages.
Cette activité artisanale va durée jusqu'en 1911, incroyable, année du décès du dernier cloutier Elie Epailly.
Le nombre de cloutiers, au début du XIXe siècle était très conséquent, on en a recensé plus de 1 000 dans la région de Morez.
La clouterie n'est pas une fin en soi, elle a été qu'un moyen de maintenir sur sa terre les petits propriétaire foncier indépendant, l'investissement dans l'installation d'une clouterie à froid est modeste, toute la famille y travaille, ce n'est qu'à la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle que la clouterie à chaud par tréfilage menace l'équilibre social des cloutiers à la forge dans le Jura.
En effet, déjà cette révolution industrielle arrive de Lorraine et d'Alsace, le baron Philippe-frederic de Dietrich commissaire du Roi à la visite des mines, des bouches à feu et des forets du royaume dans ses descriptions de 1748-1793 lors de sa seconde visite de la haute et basse Alsace que les forges de Grandvillars, Morvillars (tréfileries produisant 30 000, 92 000 livres de fil de fer/an), remarque à qui de droit que celles-ci perfectionnent par différents moyens de laminage, l’optimisation de la fabrication du fil de fer.
Moulin Jeunet.
Saut du site du moulin Grappe.
Au XVe siècle les villageois construisirent un moulin sur cette rivière avec les fonds prêtés par les seigneurs de Chatelneuf contre paiements d’impôts évidemment.
Détruit pendant la guerre de 1635, les villageois le cédèrent à Guillaume Grappe en 1663.
Détruit en 1875 il fut reconstruit sur ses ruines par Séraphin-françois Jeunet en 1882 d'où le nom du moulin jusqu'en 1902.
Détruit pendant la guerre de 1635, les villageois le cédèrent à Guillaume Grappe en 1663.
Détruit en 1875 il fut reconstruit sur ses ruines par Séraphin-françois Jeunet en 1882 d'où le nom du moulin jusqu'en 1902.
Le Gour bleu.
Ce Gour est appelé aussi saut de la Boille du nom du bassin formé sous la chute d'eau.
Robin Patouillard de Malicorne le 10 Juin 1466 devient ferrier d'une forge construite au saut de la Boille avec un accensement perpétuel concédé par l'abbé cistercien de Balerne.
Cette concession comporte un emplacement pour y faire édifier une ferrière à faire du fer et acier, de creuser le sol pour en extraire le minerai sur toute la seigneurie en contentant les usufruitiers des héritages prélevés, de pouvoir laver et charrier partout où bon lui semblera, de couper tout le bois en la foret de cette seigneurie sauf les bois banaux et il peut élever un four à pain mais uniquement pour sa famille et ses ouvriers.
En contrepartie : il doit verser, deux florins d'or comme entrage et un florin d'or à la st Martin-d'hiver au titre du cens annuel.
Il défriche environ 4 hectares en amont et en aval de l'usine, il charbonne librement sans payer le droit de rouage dans les 2 500 hectares que compte les bois de la seigneurie de Chatelneuf, il dispose d'un four sans qu'il soit contraint de régler le droit de terrage.
Robin Patouillard obtient des coseigneurs détenteurs de la régale des mines le quasi monopole de l'extraction minière ainsi, aucune concession minière ne peut être accordée à un tiers à " moins d'un trait d'arc " d'un lieu d'extraction.
Il est d'une lignée de gens qui travaillent le fer, ainsi en 1448-1449, il prend à cens la ferrière du seigneur de Joux, sur la commune de la Cluse-et-Mijoux contre une redevance de 10 florins soit 150 sous estevenants par an.
Au saut de la Boille, il réduit le minerai sans haut-fourneau ni affinerie.
En 1450 il est autoriser par les abbés à construire une écluse qui lui permettrai de travailler lui même le métal.
En effet en 1471 un martinet est présent au saut de la Boille, ainsi Robin de Malicorne détient un procédé d'aciérage comme le prévoyait l'engagement de départ de 1466.
Robin de Malicorne décède en 1489, la même année la forge ferrière brule, son fils Jean et Pierre Besson communiers demande copie du titre d'accensement établi en 1466 disparu dans l'incendie.
Dans cette attente le site ne tourne plus, cet abandon déplais aux cisterciens de l'abbaye de Balerne qui essayent de trouver un repreneur mais les héritiers de Robin de Malicorne réussissent à obtenir copie du titre d'Hugues de Chalon le 26 novembre 1489.
Les biens concédés à l'usine forment un meix d'un seul tenant de 4 hectares de terres et de bois, ils s'attachent à augmenter en permanence leur possession ce qui leur permet d’acquérir une aisance certaine dans le domaine de la métallurgie Franc-comtoise.
En 1489 Jean Patouillard reste à la ferrière brûlée tandis que Claude et Pierre Besson son beau-frère quittent la Boille pour s'installer au Saut Girard.
Ce départ et la destruction de la ferrière a été l'occasion pour les propriétaires d'envisager de délocaliser l'unité métallurgique pour un site plus avantageux, ce raisonnement nous le connaissons et nous le subissons de nos jours avec Florange.
Toutefois en 1656 le site est de nouveau en activité par des artisans du Ht Doubs puis par Jean-Charles Grappe, ayant comme débouchés les outils agricoles.
L'usine fermera en 1833 et démolie en 1902.
A la cascade du grand Saut, chute de 65 m, on peut facilement passer derrière la cascade, ce qui est bien agréable en été.
Robin Patouillard de Malicorne le 10 Juin 1466 devient ferrier d'une forge construite au saut de la Boille avec un accensement perpétuel concédé par l'abbé cistercien de Balerne.
Cette concession comporte un emplacement pour y faire édifier une ferrière à faire du fer et acier, de creuser le sol pour en extraire le minerai sur toute la seigneurie en contentant les usufruitiers des héritages prélevés, de pouvoir laver et charrier partout où bon lui semblera, de couper tout le bois en la foret de cette seigneurie sauf les bois banaux et il peut élever un four à pain mais uniquement pour sa famille et ses ouvriers.
En contrepartie : il doit verser, deux florins d'or comme entrage et un florin d'or à la st Martin-d'hiver au titre du cens annuel.
Il défriche environ 4 hectares en amont et en aval de l'usine, il charbonne librement sans payer le droit de rouage dans les 2 500 hectares que compte les bois de la seigneurie de Chatelneuf, il dispose d'un four sans qu'il soit contraint de régler le droit de terrage.
Robin Patouillard obtient des coseigneurs détenteurs de la régale des mines le quasi monopole de l'extraction minière ainsi, aucune concession minière ne peut être accordée à un tiers à " moins d'un trait d'arc " d'un lieu d'extraction.
Il est d'une lignée de gens qui travaillent le fer, ainsi en 1448-1449, il prend à cens la ferrière du seigneur de Joux, sur la commune de la Cluse-et-Mijoux contre une redevance de 10 florins soit 150 sous estevenants par an.
Au saut de la Boille, il réduit le minerai sans haut-fourneau ni affinerie.
En 1450 il est autoriser par les abbés à construire une écluse qui lui permettrai de travailler lui même le métal.
En effet en 1471 un martinet est présent au saut de la Boille, ainsi Robin de Malicorne détient un procédé d'aciérage comme le prévoyait l'engagement de départ de 1466.
Robin de Malicorne décède en 1489, la même année la forge ferrière brule, son fils Jean et Pierre Besson communiers demande copie du titre d'accensement établi en 1466 disparu dans l'incendie.
Dans cette attente le site ne tourne plus, cet abandon déplais aux cisterciens de l'abbaye de Balerne qui essayent de trouver un repreneur mais les héritiers de Robin de Malicorne réussissent à obtenir copie du titre d'Hugues de Chalon le 26 novembre 1489.
Les biens concédés à l'usine forment un meix d'un seul tenant de 4 hectares de terres et de bois, ils s'attachent à augmenter en permanence leur possession ce qui leur permet d’acquérir une aisance certaine dans le domaine de la métallurgie Franc-comtoise.
En 1489 Jean Patouillard reste à la ferrière brûlée tandis que Claude et Pierre Besson son beau-frère quittent la Boille pour s'installer au Saut Girard.
Ce départ et la destruction de la ferrière a été l'occasion pour les propriétaires d'envisager de délocaliser l'unité métallurgique pour un site plus avantageux, ce raisonnement nous le connaissons et nous le subissons de nos jours avec Florange.
Toutefois en 1656 le site est de nouveau en activité par des artisans du Ht Doubs puis par Jean-Charles Grappe, ayant comme débouchés les outils agricoles.
L'usine fermera en 1833 et démolie en 1902.
A la cascade du grand Saut, chute de 65 m, on peut facilement passer derrière la cascade, ce qui est bien agréable en été.
Grotte de Lacuzon.
Falaise cachant la grotte de Lacuzon.
Lacuzon reste pour les Jurassiens un personnage de l'histoire de la Franche-Comté au XVIIe siècle.
En fait son nom est Claude Prost, Lacuzon voulant dire en Comtois Le Souci , des l'intrusion des Français en 1636 il s'entoure d'une troupe de patriotes armés et rançonne les troupes Suédoises à sa portée.
Il s'intalle en 1640 dans les ruines du château de Montaigu dominant la ville de Lons-le-Saunier.
Son plus grand fait d'armes est la prise du château de St Laurent la Roche en 1641.
On dit qu'il se cachait avec sa troupe dans cette grotte du Hérisson, ce qui est fort peu probable, son périple guerrier ayant été bien décrit par ses contemporains.
A l'annexion de la Franche Comté par Louis XIV, il fuit se retrouve en Italie où il meurt en 1681 qu'en même à 75 ans.
En fait son nom est Claude Prost, Lacuzon voulant dire en Comtois Le Souci , des l'intrusion des Français en 1636 il s'entoure d'une troupe de patriotes armés et rançonne les troupes Suédoises à sa portée.
Il s'intalle en 1640 dans les ruines du château de Montaigu dominant la ville de Lons-le-Saunier.
Son plus grand fait d'armes est la prise du château de St Laurent la Roche en 1641.
On dit qu'il se cachait avec sa troupe dans cette grotte du Hérisson, ce qui est fort peu probable, son périple guerrier ayant été bien décrit par ses contemporains.
A l'annexion de la Franche Comté par Louis XIV, il fuit se retrouve en Italie où il meurt en 1681 qu'en même à 75 ans.
L’accès par un petit détour au Belvédère des Tuffs offre une vue magnifique sur la vallée et les petites cascades on redescend vers le Hérisson que l'on franchit encore une fois sur une autre passerelle appelée Sarrazine, puis on descend par une pente la plus pentue du parcours, pour arriver au dessus de la cascade la plus impressionnante du site.
Saut de l'Eventail
Saut de l'Eventail.
Du pied des cascades c'est un spectacle permanent, les efforts sont bien récompenses, on s'y arrête un agréable moment pour y admirer les jeux de l'eau qui dévale , tombe et retombe, éclabousse, formant un immense éventail de 65 m pour mourir de nouveau immédiatement en une rivière paisible que l'on tutoie sur ses rives, jusqu'à la maison des cascades où se trouvent sanitaires, un point d'accueil et d'informations, un espace payant pédagogique très ludique sur l'ensemble du site et reposant.
Site du moulin Jacquand.
Moulin Jacquand.
Avant d'arriver à la maison des cascades, on aperçoit à travers la végétation, une petite cascade et où était le lieu d'une bien ancienne activité, un moulin y est déjà construit à cet emplacement en 1482 avec l'autorisation d'Hugues de Chalon, mais qu'est-ce qu'il vient bien faire celui-là dans un endroit pareil ?
Et bien, peu importe l'endroit, il était sur ses terres en tant que seigneur de Mont-Rivel ( dominant Champagnole ) de plus il était de la grande et splendide maison de Chalon-Arlay dite d'Orange-Arlay issue d'une branche des comtes de Bourgogne éteinte avec la mort de Philibert de Chalon en 1530 et qui par alliance, les biens et titres sont entrés en possession des comtes de Nassau, fondateurs de la maison Orange-Nassau, actuels souverains aux Pays-bas.
Soit, ce moulin en 1713 est appelé moulin Richard où s’exerçait des activités meunières, agricoles et forestières pour la fabrication du charbon de bois dans la foret de Bonlieu, on se trouve à 8 kms de Doucier village au plus près du lac de Chalain.
En 1849 Auguste Richard cède le moulin à Joseph Jacquand qui l'exploitera jusqu'en 1902 et il tombera en ruine, le moulin, abandonné à sa triste existence de vieilles pierres, désintéressé par ce monde de brutes.
Ainsi ici s'achève nos écrits sur cette merveilleuse balade Jurassienne.
G.V
Et bien, peu importe l'endroit, il était sur ses terres en tant que seigneur de Mont-Rivel ( dominant Champagnole ) de plus il était de la grande et splendide maison de Chalon-Arlay dite d'Orange-Arlay issue d'une branche des comtes de Bourgogne éteinte avec la mort de Philibert de Chalon en 1530 et qui par alliance, les biens et titres sont entrés en possession des comtes de Nassau, fondateurs de la maison Orange-Nassau, actuels souverains aux Pays-bas.
Soit, ce moulin en 1713 est appelé moulin Richard où s’exerçait des activités meunières, agricoles et forestières pour la fabrication du charbon de bois dans la foret de Bonlieu, on se trouve à 8 kms de Doucier village au plus près du lac de Chalain.
En 1849 Auguste Richard cède le moulin à Joseph Jacquand qui l'exploitera jusqu'en 1902 et il tombera en ruine, le moulin, abandonné à sa triste existence de vieilles pierres, désintéressé par ce monde de brutes.
Ainsi ici s'achève nos écrits sur cette merveilleuse balade Jurassienne.
G.V